ALGER, 22 nov (AFP) |
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L'immigration
clandestine vers l'Europe, ˆ partir de l'Afrique, et les risques liŽs au
terrorisme s'inscriront en toile de fond de la rŽunion des ministres des
Affaires Žtrangres du groupe des "5+5" mardi et mercredi ˆ Oran,
la capitale de l'ouest algŽrien. Les chefs de la
diplomatie franaise, espagnole, italienne, portugaise et maltaise, en
premire ligne contre les flux migratoires illŽgaux dŽbarquant sur leurs
c™tes, examineront ces sujets avec leurs homologues maghrŽbins d'AlgŽrie, de
Libye, du Maroc, de Mauritanie et de Tunisie, pays servant de tte de pont ˆ
ce phŽnomne puisant jusque dans les profondeurs de l'Afrique noire. La rencontre,
qui sera officiellement ouverte mardi en dŽbut de soirŽe, abordera, outre le
thme de la sŽcuritŽ et de la stabilitŽ en MŽditerranŽe occidentale, les
relations Žconomiques dans la rŽgion, l'intŽgration maghrŽbine, et la relance
du processus de Barcelone, ayant jetŽ en 1995 les bases du partenariat
euro-mŽditerranŽen. Les dix pays
membres du dialogue des "5+5" ont convenu, lors d'une confŽrence
ministŽrielle ˆ Alger ˆ la mi-septembre, que la coopŽration et le partenariat
constituaient les moyens efficaces pour lutter contre l'immigration illŽgale,
qui prend de plus en plus d'ampleur, jusqu'ˆ devenir une des prŽoccupations
majeures des EuropŽens. L'inquiŽtude
face au phŽnomne migratoire est "autant portŽe par les pays du sud que
par les pays du nord", avait alors estimŽ le ministre franais de
l'Emploi, du travail et de la cohŽsion sociale, Jean Louis Borloo. De leur c™tŽ,
les MaghrŽbins ne cachent pas leur prŽoccupation de voir les dispositions
draconiennes que se prŽpare ˆ prendre l'Union europŽenne sur les visas se
rŽpercuter nŽgativement sur la "libre circulation des personnes". Les dirigeants
de l'UE ont rŽaffirmŽ, le 5 novembre ˆ Bruxelles, que leur prioritŽ restait
la lutte contre l'immigration illŽgale. Ils envisagent de dŽvelopper des
"programmes de protection des rŽfugiŽs" prs des rŽgions d'origine
pour aider les pays du Maghreb ˆ contr™ler leurs frontires et ˆ renforcer
leur capacitŽ d'accueil de rŽfugiŽs d'Afrique sub-saharienne. "L'AlgŽrie
ne pourra pas accepter d'avoir sur le territoire d'un pays du Maghreb un camp
o seront parquŽs les immigrants clandestins en attendant que leurs dossiers
soient rŽgularisŽs dans un pays europŽen", a averti la semaine dernire
le ministre algŽrien des Affaires Žtrangres Abdelaziz Belkhadem. La volontŽ de
l'UE de mettre en service, d'ici ˆ 2007, la base europŽenne de donnŽes sur
les visas (VIS), qui comprendront une empreinte digitale et une photo
numŽrique, risque d'indisposer les MaghrŽbins, dŽjˆ outrŽs par la parcimonie
avec laquelle les visas sont dŽlivrŽs actuellement ˆ leurs ressortissants. Lors de la
rŽunion d'Oran (430 km ˆ l'ouest d'Alger), les dix ministres s'efforceront
par ailleurs ˆ ce que le dialogue des "5+5" ne tourne pas au
"choc des civilisations" mais ˆ "une alliance des
civilisations", comme l'a souhaitŽ, en septembre dernier ˆ l'ONU le
prŽsident du gouvernement espagnol Jose Luis Zapatero, dont le pays se
propose d'accueillir un nouveau sommet euro-mŽditerranŽen en 2005. |
Wed November 24, 2004 4:14 PM CET
Europe et Maghreb envisagent une aide pour les
clandestins
ORAN, AlgŽrie (Reuters) - Des ministres europŽens et
nord-africains ont examinŽ mercredi une proposition visant ˆ amŽliorer les
conditions de vie dans des pays d'Afrique pour dissuader des milliers de
clandestins de tenter chaque annŽe d'entrer illŽgalement dans l'UE.
Une proposition allemande qui prŽvoyait la crŽation de
camps en Afrique du Nord pour enrayer le flot des clandestins cherchant ˆ
traverser la MŽditerranŽe, semble avoir ŽtŽ remisŽe pour le moment. Plusieurs
pays de l'Union europŽenne y ont fait objection au nom des cožts impliquŽs et
des droits de l'homme.
"On a dŽbattu de l'idŽe de remplacer des mesures
policires par des projets de dŽveloppement qui pourraient aider les immigrants
ˆ se stabiliser dans leur pays. Cette idŽe a ŽtŽ saluŽe par plusieurs
pays", a dŽclarŽ le chef de la diplomatie algŽrienne Abdelaziz Belkhadem.
Il s'exprimait au nom des ministres des Affaires
Žtrangres de l'Espagne, du Portugal, de l'Italie, de la France, de Malte, de
l'AlgŽrie, de la Tunisie, de la Libye, du Maroc et de la Mauritanie - qui
forment le "groupe 5+5".
Les Etats de l'UE s'efforcent d'endiguer le phŽnomne des
immigrants clandestins, originaires pour la plupart d'Afrique subsaharienne,
qui risquent leur vie ˆ bord de bateaux de fortune pour passer d'Afrique du
Nord en Europe. Un rejet de l'immigration se manifeste depuis plusieurs annŽes
en Europe, o les gouvernements sont incitŽs ˆ rŽduire le nombre des
clandestins et des demandeurs d'asile.
La proposition allemande a d'ores et dŽjˆ ŽtŽ rejetŽe par
l'AlgŽrie et la Tunisie. La Sude, elle, a demandŽ ˆ l'Union europŽenne
d'Žtudier les moyens d'attaquer le mal ˆ la racine.
"Nous avons dŽcidŽ d'exclure toute mesure qui
pourrait tre considŽrŽe comme une atteinte aux droits de l'homme", a
dŽclarŽ Belkhadem lors d'une confŽrence de presse au terme de deux journŽes
d'entretiens ˆ Oran, la deuxime ville d'AlgŽrie.
Le ministre algŽrien a toutefois notŽ que la rŽunion
n'avait pas permis d'Žtudier trs en profondeur la question de l'immigration.
"Nous avons dŽcidŽ d'inviter les nouveaux membres de l'Union europŽenne et
les pays d'o viennent ces immigrŽs ˆ participer aux prochaines rencontres pour
dŽbattre de cette question", a-t-il dit.
La guerre contre le
terrorisme a aussi ŽtŽ abordŽe ˆ Oran. Selon Belkhadem, les ministres sont
convenus de "rendre plus efficaces les moyens de lutte contre le
terrorisme et de faciliter l'Žchange de renseignements entre les services de
sŽcuritŽ". www.reuters.fr
algeria, orano |
I 5+5 uniti per la cooperazione |
E' cominciata ieri mattina, ad Orano,
(preceduta da un incontro di lavoro marted“ sera), la riunione dei ministri
degli Esteri del cosiddetto ''5+5'', di cui fanno parte dieci Paesi
dell'Europa e dell'area del Maghreb del Mediterraneo occidentale. La
riunione, come ha detto il ministro degli Esteri algerino Abdelaziz
Belkhadem, sara' focalizzata sull' approfondimento delle tematiche legate
alla cooperazione e al ''processo di Barcellona''. Il capo della diplomazia
francese, Michel Barnier, nel suo intervento ha messo a parte i colleghi del
''5+5'' delle conclusioni del recente vertice di Sharm el Sheik. |
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25-11-2004 |